51. Il n'y a pas qu'Ubi, il y a aussi Guillemot International...
Un ancien de GIS, jeudi 17 décembre 1998 12:06.

J'ai travaillé dans le groupe Guillemot (plateforme de conditionnement et de logistique de Carentoir(56)), comme intérimaire. Condition mini pour faire de la manutention, avoir un bac +2.
Horaires: on sait quand on commence, jamais quand on finit...Le tout dirigé par des petits chefs, que l'armée n'aurait pas reniés comme adjudants. Mais, nous sommes des privilégiés...Sans parler de la précarité des emplois et salaires.(...)
(...) Salariés(ées) réagissez et demandez votre part du gâteau (...)


52. " Ca ne donne vraiment pas une bonne image de la société. "
pseudo: "Jean", vendredi 18 décembre 1998 09:07.

Ce que vous montrez dans votre site est tout simplement inquiétant...

Je m'explique ; jeune diplômé d'une ESC, je cherchais du boulot jusqu'à très récemment.

Passionné de jeux vidéo, j'avais placé Ubi Soft en bonne place sur la liste des entreprises que je voulais contacter ; il est vrai que certains reportages (cyberculture notamment) avaient donné une image particulièrement positive du boulot chez Ubi Soft (bureaux lumineux, ambiance "jeune").
Comment peut-on être à la fois autant à la pointe du modernisme technologique et aussi en retard (à peu près un siècle, genre 1ère révolution industrielle) dans la gestion de sa société ; Ubi devrait être à la pointe partout, non ?
(...)
Ce qui me pose un problème ainsi je pense qu'à la majorité des passionnés de jeux vidéo, c'est que ça ne donne vraiment pas une bonne image de la société.
(...)Comme vous le soulignez si justement, une société telle qu'Ubi Soft, acteur majeur du jeu vidéo, ne doit jamais oublier que c'est avant tout grâce à ses créatifs, pas seulement ses créateurs.

A bon entendeur...


53. Avoir 40 ans et " triper " sur le multimédia
Date : samedi 19 décembre 1998 08:27

D'entrée je dois vous avouer que cet automne je n'arrêtais pas de dire autour de moi que je voulais devenir gestionnaire de projet chez Ubi Soft. Entretemps, certains événements m'ont convaincu que je devais plonger, c'est-à-dire fonder ma propre entreprise. Je me rappelle avoir été frustré, et offusqué, à la suite de la lecture d'un article sur votre compagnie - compagnie... compagnon... ???
Y'a vraiment un problème chez vous - qui laissait entendre que Ubi Soft n'engageait que les "jeunes". J'en ai 40. Et je "trip" tout autant sur le multimédia qu'un jeune dans la vingtaine.

De plus, j'ai une expérience de travail, et de vie, qui ne peut être négligée.

(...) En passant, votre cas ferait un bon sujet d'étude pour des étudiants en gestion, du style : quoi ne pas faire quand on gère une entreprise. (...)


54. " Solidarité dès L'Espagne "
Antoni, samedi 19 décembre 1998 01:03.

J'appartiens à un groupe de débat par internet d'une trentaine de personnes de gauche de différentes positions politiques. Nous suivons les débats syndicaux en France avec intérêt. Nous sommes pour la plupart des professionnels, des fonctionnaires ou des techniciens et votre cas nous apparaît plein d'intérêt. Toute notre solidarité.


55. " La syndicalisation pour de vrai nécessite un tempérament parfois suicidaire... "
Jean-Michel, vendredi 18 décembre 1998 16:09.

Salut !
(...) Etant responsable de la "comm" dans le syndicat CFDT de l'informatique (etc), tout le monde croit utile de remplir mon casier avec des photocopies des sus-dits articles que j'avais déjà lus par moi-même...

(...) Votre démarche est intéressante à plus d'un titre et apporte une réponse "nouvelle" à des situation de blocage social que nous constatons parfois dans certaines PME où la syndicalisation "pour de vrai" nécessite un tempérament parfois suicidaire et masochiste. Mais l'expérience montre aussi que les sociétés qui veulent rester dans un no man's land social n'y parviennent pas longtemps (cf. les américaines comme EuroDisney et mac'Do)...
(...)


56. Kdo pour Noël !
pseudo: "64rc1", mercredi 16 décembre 1998 15:20.

(...) J'ai fait un truc dans mon magasin... je vends vos jeux... désolé... sur tous les produits Ubi Soft j'ai mis une étiquette avec l'adresse de votre site... C'est un Kdo en plus du Zippo SpeedBusters pour Noël!
C ma façon à moi de vous soutenir.


57. " Variante non répertoriée... "
pseudo: " Mickey", vendredi 18 décembre 1998 10:47

Bonjour,

Je suis un ex-CDDist de Ubi Game. J'ai une variante non répertoriée pour vous : "Je te vire avec annonce le dernier jour d'une période d'essai de CDD".
J'ai été embauché en septembre 1997 pour 1 an et pour travailler sur [le projet X] en tant que game designer, c'était mon premier emploi et j'était super content de pouvoir travailler dans le monde du jeux vidéo et de pouvoir en faire mon gagne pain..

Bref, comme c'est dit dans votre site. Jeune, et sans revendication salariale. Je gagnais 150KF alors que mes copain de promo se faisaient de 170KF à 240KF. Mais quand on aime on ne compte pas.

Donc me voilà dans un projet assez flou, nous étions 4 dans l'équipe de travail initiale, "encadrés" de manière sporadique par [V] et [Z] (pour ne pas les nommer). Au bout de quelques semaines nous (les 4) sommes arrivés à faire une équipe avec une vision assez unique de ce qu'on voulait faire. [V] et [Z] ne nous consacraient qu'une à deux heures maxi par semaine (ils étaient en test [le projet Y]). Le problème c'est que j'étais leur seul à être en contact avec l'équipe et on est tombé dans la fameuse incompatibilité d'humeur, car je me sentais en devoir d'être expressif pour 4, les membres de l'équipe qui ne comprenaient (tout comme moi) pas ce que voulaient [V] et [Z].

En fin de compte le vendredi soir fin du mois d'octobre, ils me "convoquent" et commencent à m'annoncer qu'il mettent un terme à ma période d'essai.
Résultat, je prends une claque en pleine gueule en étant viré au bout de 2 mois de mon premier boulot que je considérais comme "idéal", même si moins bien payé.
Ca n'a pas été évident, on commence par se poser des questions ... en puis, heureusement pour moi, ca m'a piqué dans ma fierté.
J'ai relancé les contacts dans des SSII que j'avais laissé en plan pour aller chez Ubi et j'ai retrouvé du boulot le 28 Novembre 1997.
Maintenant je touche 230KF (depuis septembre 98) et c'est pas fini... mon travail ne m'est ni plus ni moins agréable que chez Ubi, je joue moins c'est tout.
(...)
Encore Merci à Ubi de m'avoir (en un temps record de 2 mois) enlevé mes illusions et bonne chance à ceux qui veulent rester...


58. " Une jeune innocence malléable "
samedi 19 décembre 1998 23:43, un cousin du Québec

Il me tardait de voir cela arriver enfin. Je ne pouvais pas croire qu'Ubi Soft n'avait engagé que de petits moutons dociles.

Après avoir passé moi même près d'un an pour UBI à Montréal j'ai constaté qu'on ne cherche pas de compétences chez un employé mais plutôt une jeune innocence malléable. Lorsque j'ai remarqué enfin que je n'aurais pas de conditions salariales comparables aux autres travailleurs de mon domaine, j'ai pris la décision de quitter...et pour le mieux!
Là où je suis maintenant, on ne me regarde pas d'en haut comme si j'étais un vulgaire outil mais plutôt comme un professionnel qui a des connaissances dont on a besoin.
(...)


59. Chez Cryo...
dimanche 20 décembre 1998 14:42, un ami de la concurrence

Salut,

Bravo pour votre site qui est a la fois percutant et pertinent.
En tant qu' [employé] chez Cryo, je peux vous dire (vous vous en doutiez) que la situation est a peu près identique ici.
(...)


60. " En politique comme en gestion, la bêtise et le mépris des dirigeants doivent être combattus. "
dimanche 20 décembre 1998 04:37

En politique comme en gestion, la bêtise et le mépris des dirigeants doivent être combattus. Je suis contre le syndicalisme "maffia", mais j'applaudis votre initiative.

J'ai bossé comme développeur système pendant 4 ans (ambiance de fous, dormir au bureau, manger sur sa table de travail avec le clavier posé sur l'écran ...), mais c'était une toute petite boite et tout le monde (y compris le patron) était logé à la même enseigne.

Ubi Soft ne peut prétendre être une boite sérieuse et appliquer des méthodes du siècle dernier, surtout quand la matière première est l'intelligence...

Bonne chance et n'oubliez pas, l'inspection du travail, ça existe et ça peut faire mal....

The game is not over .... Same players must shoot again ....


61. "Et maintenant ?"

mardi 22 décembre 1998 00:31

Et voilà, la douloureuse vérité que chaque employé UBI garde au plus profond de son ego personnel sort enfin de l'ombre.
Plus aucun déjeuner chez UBI ne pourra se produire sans qu'on se redise : "on est quand même mal payé", "j'attends quand même toujours mes stocks options", ... bref, les plaintes de chacun se font désormais sur un ton moins confidentiel.
Et maintenant?
Va t'on réduire notre action a comtempler béatement les dizaines de réactions que provoque le site, faisant pour certaines des propositions très concrètes, va t'on laisser Yves réagir intelligemment, et se tourner enfin vers nous, ou doit on prendre les devants, contacter l'inspection du travail, élire des délégués du Personnel...
Laissons quelques jours à Yves, mais pas trop, le foutage de gueule a trop duré. Ne comptons pas sur les autres, groupons nous pour entreprendre, à notre échelle individuelle, des démarches aussi limitées qu'elles puissent nous sembler, mais ouvrons-la. Ca suffit...


62. " Les gentils messieurs... "

pseudo: "Shamanix" lundi 21 décembre 1998 17h39

Salut a tous,
Si je suis ici, c'est que j'ai mon mot a dire aussi, je crois.....Voilà de ça un an, UBI m'engage comme TESTEUR sur un projet dont je tairais le noms (ben oui parce que sinon vous ne l'achèteriez plus...alors).Tous se passait a merveille jusqu'a la fin de mon contrat.... Ben oui, parce que mon contrat s'arrêtait au début d'un nouveau projet.....
Alors les gentils messieurs qui me dirrigeaient (pas de noms et non !), a la fin du premier projet mon dit texto " tu comprends, on va pas te mettre sur un nouveau projet alors que tu quittes la boîte dans 15 jours" (c'est l'importance du secret)...... moi comme un débutant (professionnellement) que j'étais, j'ai dit "ben oui c'est vrai ça ! se serait con...."
Et bien je vous le donne en mille => J'ai rien foutu pendant 15 jours...en plus d'être payé, UBI me fournissait tout ce qu'il me fallait pour m'éclater....une machine .... des jeux pas fini (c'est de l'ironie) ....et l'internet...
A ce sujet, je voudrais les remercier car c'est grace a cette connection gratuite que j'ai trouvé mon nouvel employeur (un concurent bien sûr)....
Enfin, tout ça pour dire qu'en plus de ne pas savoir entretenir les employés présents dans la boîte, UBI ne sait même pas LES VIRER CORRECTEMENT........
Voilà............ salut............


63. L'équipe A.C.C.E.S.

Date : lundi 21 décembre 1998 15:11

Messieurs les contestataires anonymes,
Mesdames et Messieurs les salariés,

Comme bien d'autres entreprises familiales hélàs, vous êtes l'objet d'une politique patronale qui confère au salarié le rôle de producteur de travail sans que ce dernier n'ait à se préocupper de ses conditions de travail ni même de la marche générale de l'entreprise qui l'emploie, le"bon père de famille" étant là pour veiller à l'avenir de l'entreprise qui lui permet de vivre et de s'épanouir...
A chacun sa place : certains sont là pour détenir l'information, pour l'analyser, pour décider et pour diriger, d'autres pour éxécuter les décisions prises par des personnes responsables...

La représentation du personnel existe aussi pour cette raison : les salariés peuvent s'interesser à leur avenir lié à celui de leur entreprise et exprimer parfois des avis pertinents.
Elle est organisée de telle façon qu'elle peut trouver à s'appliquer dans un groupe d'entreprises, même si aucune de ces dernières ne dépasse le seuil de 50 salariés
1. Les délégués du personnel, chargés de présenter les réclamations des salariés qui les ont élus dans le domaines des conditions de travail au sens large, doivent être mis en place dès lors que le seuil de 11 salariés est atteint au cours de 12 mois consécutifs ou non sur les 3 dernières années.
2. Le comité d'entreprise, dont la mission est veiller au suivi et au contrôle de la marche générale de l'entreprise (dans le domaine de la gestion des ressources humaines notamment) et de représenter l'intérêt collectif des salariés dans toutes les décisions d'importance pour l'avenir de l'entreprise et de son personnel, doit légalement être mis en place à partir de 50 salariés.
Mais la loi considère parfois un groupe comme une seule entreprise pour l'application du Droit du Travail. On parle d'unité économique et sociale caractérisée par :
- une unité économique (concentration des pouvoirs de direction et complémentarité des activités économiques pour certaines entreprises du groupe)
- une unité sociale (permutabilité des salariés d'une entreprise à une autre, mêmes conditions de travail : convention collective, centralisation de la gestion des ressources humaines : embauche, promotion, formation, discipline, licenciement... pour les salariés de plusieurs entreprises

Cette instance, le comité d'entreprise, qui vous permettrait d'obtenir les informations que vous attendez sur la politique générale de l'entreprise, de discuter des choix de gestion engageant l'avenir de l'entreprise et des ses salariés, peut être mise en place dans une unité économique et sociale soit en vertu d'un accord passé entre les dirigeants d'entreprise et toutes les organisations syndicales présentes dans l'entreprise (apparemment, il faut oublier cette possibilité), soit après reconnaissance de l'unité économique et sociale par le tribunal d'instance qui statue sans frais et sans condamnation SUR DEMANDE DE TOUT SALARIE CONCERNE.
Quelques 427 salariés travaillant en France semblent être "concernés".
A vous de "jouer"...

Pour tout renseignement sur la mise en place d'institutions représentatives dans une entreprise et/ou au niveau du groupe, nos collaborateurs se tiennent à votre disposition gracieusement (Tel : 01 48 07 83 77).

L'équipe A.C.C.E.S.


64. "...methodes utilisées par les responsables d'Ubi Soft "
Date : mardi 22 décembre 1998 15:53

Bonjour,

Je tenais a faire part de mon indignation quant aux methodes utilisees par les responsables d'Ubi Soft pour repondre aux critiques qui leur ont ete adressees par vos soins.

Avant toute chose, sachez que je soutiens completement vos revendications. Je suis entierement d'accord sur le fond (je travaille moi-meme chez Ubi). La forme, par contre, n'est pas exactement de mn gout, mais ca a au moins le merite de faire bouger les choses et de reveiller un peu tout le monde.

Ce qui me met par contre hors de moi, ce sont les reactions que cela a suscitees au sein des responsables d'Ubi.
Sachez qu'en ce moment une petition circule dans les bureaux, chaudement recommandee par les proches des freres. Cette petition veut representer les opinions defavorables a Ubi Free. Ceci est tout a leur honneur, la representation des idees vaut pour tous.

Ce qui est beaucoup plus malsain, c'est que cette petition permet d'identifier tous les non-signataires, donc tous ceux qui soutiennent votre action. Vu que la petition est partie de proches collaborateurs des freres Guillemot, on voit les consequences que cela peut entrainer quant a la suite de sa carriere chez Ubi, surtout si on est en CDD.
Plusieurs personnes se sont posees le probleme en ces termes, et ont signe la petition pour eviter de se retrouver dehors, a cause d'un CDD termine et non renouvele par exemple...

Alors que je trouvais que les 5 freres avaient plutot bien reagi avec la convocation de ces 'etats generaux' (meme si le choix des dates -23/12 & 24/12- releve un peu du foutage de gueule), ce genre de tractations et de pressions me donne la nausee. C'est donc ca, la volonte de dialogue et les negociations chez Ubi ? Je te donne d'une main ce que je reprends de l'autre ?

Je suis sincerement desabuse...


65. " Et eux qui croyaient qu'Internet était une société de nettoyage... "
Date : dimanche 20 décembre 1998 20:14

Ex-employée d'Ubi (pas virée,non, juste partie vers d'autres horizons),je tenais a vous féliciter de votre initiative; il fallait bien que les choses finissent par se savoir... On voit ici les limites du management féodal cher aux Guillemot. S'ils peuvent régner en maitres sur La Gacilly, l'exercice devient difficile sur le Web.
Je ne peux que confirmer l'exactitude de vos propos, de la position des femmes dans l'entreprise au copinage en passant par la "politique salariale". (...)

Je dois avouer que je suis très surprise que la direction n'ait pas encore souhaité exercer son droit de réponse. Si les prud'hommes et l'Inspection du Travail s'en mêlent, le cours de l'action Ubi va certainement s'en ressentir : au pire les choses finiront par bouger à ce moment-là.
Enfin, je vous conseille de traduire votre site en anglais car dans certaines filiales de nombreux employés non-francophones auraient certainement des choses a dire...
Je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite (et pour affronter la paranoia ambiante).
Continuez comme ca, une jeune boite de high-tech mérite mieux que des gens résignés ou muselés....ou pire, confits dans l'admiration dévote d'un patron-papa qui a tous pouvoirs sur eux.


66. celui qui a écrit le message N.U.L me fait penser au Sylvestre (stallone) des Guignols de l'Info. "
Pseudo : Itsmax, 16 ans, dimanche 20 décembre 1998 23:28,

Bonjour, je ne sais pas si le message sera publié, mais je pense que celui qui a écrit le message N.U.L me fait penser au Sylvestre (stallone) des Guignols de l'Info. "Vous manquez de respect aux gens qui vous donnent du travail" est l'image même de l'entrepreneur et du salarié sans défense pour qui se rebeller sera synonyme de renvoi. On se croirait dans un pays du Tiers-Monde où le salarié pour gagner 3 francs 6 sous doit travailler sans dire un mot...


67." ces conditions ne sont pas propres à Ubi Soft "
dimanche 20 décembre 1998 23:56


Travaillant en tant que graphiste freelance j'ai eu l'occasion de collaborer avec Ubi soft à de multiples reprises. J'ai remarqué que dernièrement les conditions de travail s'étaient remarquablement détériorées (organisation des projets défaillante, réglement des notes
d'honoraires se faisant de plus en plus désirer...)
Malheureusement, comme plusieurs personnes l'ont laissé entendre dans cette tribune, je ne peux que confirmer que ces conditions ne sont pas propres à Ubi Soft, mais se retrouvent dans l'ensemble des sociétés d'édition multimédia ainsi que dans bon nombre de studios de création
liés à ce secteur que j'ai pu croiser à ce jour.
Alors oui, il y a de l'argent à se faire dans ce milieu neuf et en plein développement, mais il faut savoir que peu de réglementations juridiques ont été mises au point.
D'où le flou de beaucoup de statuts et la tendance d'une majorité de directions à arranger les situations dans le sens de leur profit.
Dans le milieu des freelances, les informations concernant les boîtes peu scrupuleuses circulent très rapidement, ce qui tend à confirmer que dans ce genre de situations l'union fait évidemment la force...
Bon courage à tous.


68. Chez les autres...
Pseudo :Xyphos, lundi 21 décembre 1998 11:12,

Il y a beaucoup de gens à Infogrames en Intérim pour les tests de jeux qui se retrouvent à travailler le week-end et qui doivent récupérer leurs heures sur la semaine.
En ce qui concerne les CDD les heures supp' ne sont pas payées et les salaires sont très bas. Je ne peux pas vous donner plus de précision sans aller à l'encontre de mon contrat qui stipule la non divulgation d'informations mais je peux vous dire que le cas de certaines personnes chez Ubi ressemble au cas de beaucoup d'autre ici. Ce doit être le lot des grandes boites...
Il y a également beaucoup de gens qui se sont vus être virés sans trop de ménagement, certains ont même réussi à écrire à toute la boite ce qu'ils ressentaient... des lettres assez salées !


69. Ancien ingénieur développement à Ubi Studio Montreuil ..."
Pseudo : Armand mardi 22 décembre 1998 15:54
Bonjour,
Je tiens a vous apporter mon soutien le plus total pour votre action et souhaite fortement que vous réussissiez.
Ancien ingénieur développement à Ubi Studio Montreuil, j'ai quitté l'entreprise voilà un peu moins de deux ans. Les motifs de mon départ étaient entièrement liés à l'ambiance sociale que vous décrivez (...)
-Opacité la plus totale dans la conduite des projets : en dix-huit mois j'ai travaillé sur 4 projets, dont deux ont été abandonnés, puis repris, puis abandonnés, puis, je ne sais pas car je suis parti, mais le site officiel d'Ubi annonce leur sortie prochainement depuis septembre 97 je crois ( je soupconne l'auteur du mail - game designer - d'être passé sur le même projet...)
-Aucune évaluation du travail effectué : on ne sait jamais si ce qu'on a fait convient, ou pas, vers quoi il faut tendre, qui évalue notre travail, quel lien cela peut avoir avec les primes...
-L'impression générale de n'être qu'un 'outil' purement productif, la direction ne se souciant guère du plaisir que l'on pourrait retirer à réaliser de bons produits.
(...)
J'ai toujours eu l'impression qu'Ubi n'a jamais favorisé la créativité, ni l'initiative.
Le développement à l'étranger aurait pu être une magnifique occasion
d'insuffler une richesse culturelle et une créativité plus intense dans l'entreprise. Commencée avant mon départ, l'extension a l'étranger, n'a été la plupart du temps comprise que comme une volonté de délocalisation, et donc d'abaissement des coûts de production, avec en sous-entendu : en France nous somme trop chers.....
(...)


70." Je m'adresse à tous les employés d'UBI-SOFT "
mardi 22 décembre 1998 19:44

La pétition "spontanée" anti-UbiFree est une manipulation de plus,orchestrée, soit par les frères Dalton, soit par leur petite garde rapprochée... quelques uns seulement, qui ont la naiveté de croire que de se saouler avec l'un des freres, ou de jouer au poker avec un autre en fait des élus!!! Les pauvres s'ils savaient...
Arrêtez de vous faire manipuler...
je suis stupéfait de constater que seulement un ou deux d'entre vous avez eu le courage de laisser un message ne serait-ce que de soutien à cette initiative...
Ne vous méprenez pas, mon propos n'est pas de vous juger...je sais que ce n'est pas facile de se mobiliser seul contre tous, qu'il est plus facile de se fondre dans la masse...mais croyez moi dans quelques années, quand vous repenserez à tout cela, si vous n'avez rien fait, vous ne serez pas très fier de vous!
Evidemment, pour justifier sa lâcheté et/ou son égoisme et son indifférence, il est tellement plus facile de se conforter les uns les autres en se disant, qu'Albert il exagère, que ce n'est pas si terrible, que ce n'est pas mieux ailleurs... qu'il met cette "belle" réussite en péril...
Posez vous une seule question, si aujourd'hui, alors que les risques sont anecdotiques, je n'ai pas le courage de m'exprimer et encore moins celui de participer, qu'aurais je fait si j'avais eu 20 ans sous l'occupation...bien sur c'est tellement loin, c'est démesuré dans votre esprit, on ne peut pas comparer n'est-ce pas...et bien raison de plus, vous n'avez rien à craindre alors...posez vous juste la question...!
Après vous avoir émoustillé, Ubi Free commence à vous déranger!
Demandez vous pourquoi!
Peut-être parce qu'il vous renvoie une image de vous même qui vous dégoûte, qui vous fait peur...qui vous déçoit...
Peut être aussi que vous valez mieux que ca...alors,
PASSEZ de l'autre côté du miroir,
AGISSEZ

PS/ Je ne suis ni un ex-UBI, ni un concurrent...je ne suis qu'un patron d'une PME de 100 personnes (la moyenne d'âge chez nous est également de25 ans) dans la high tech, et je vous assure que l'on peut travailler dans une excellente ambiance, en équipe, et sans poids de la hiérarchie, tout en respectant les autres et en respectant les droits des employés...l


71." Ici à Montréal la situation est semblable "
Un cousin de Montréal, mardi 22 décembre 1998 19:33

Félicitation pour votre site! Ici à Montréal la situation est semblable. Il est évident que la direction est terrifiée à la création d'un vrai syndicat.
Ici la plupart des employés de talent cherche a quitter cette atmosphère malsaine. C'est encore plus évident par son attitude récente qu'Ubi n'a aucun respect pour ses employés : Censure du site, manipulations. Le message d'Ubi est clair.
Personnellement je ne crois pas qu'une compagnie opérant de la sorte puisse survivre bien longtemps. Elle s'écrasera sous le propre poids de sa médiocrité.


72.Réponse au directeur commercial d'Infonie
un salarié de Cryo, mardi 22 décembre 1998 01:30

Aujourd'hui (le 21/12) j'ai lu sur ce site quelque chose qui m'a un peu choqué : la réaction d'un dirigeant d'Infonie, qui qualifie la démarche d'Ubi Free de nulle.
Il me semble que le sujet mérite réflexion, histoire de clarifier les choses, et surtout histoire d'éviter de qualifier immédiatement une réaction de choquante ou déplacée sans avoir pris la peine d'argumenter.
Je n'ai pas le mail sous les yeux au moment où j'écris ces lignes, mais je me rappelle de l'argumentation qui disait en substance qu'il était facile et méprisable de se cacher derrière pseudonymes et sites officieux pour (cette fois je cite) "casser du patron", que monter une société - PAR CONTRE - était tout un art, et que nous autres pauvres râleurs étions mis au défi d'en faire autant. Il était également dit dans ce mail que si nous n'étions pas contents, nous avions toujours la possibilité de démissionner.
Pour ma part, je ne conteste pas le fait que monter une entreprise stable ne soit pas à la portée de tous, mais le problème est ailleurs. Il ne s'agit pas de casser bêtement du patron. Lire les quelques lignes d'introduction d'Ubi Free renseigne sur l'intention : critique constructive, ainsi que défense NECESSAIRE.
Je me souviens de mois où j'ai travaillé 250 heures. Et encore, en posant mes limites. Mais chantage à l'affect, mais "la cause, le jeu"... C'était au début, on ne m'y reprendra plus. Un type qui avait travaillé encore plus s'était vu adressé une remarque parce que le dernier week-end avant la sortie, il n'avait pas travaillé. Quant aux frais de taxi (la nuit, pas de métro !), quant aux heures supplémentaires... C'est normal.
Quand on aime, et que l'on est jeune, on est censé ne pas compter (ni heures ni fiche de paie) , sans quoi l'on est mesquin ?
Quant aux autres catégories (entre autres : graphistes, programmeurs), elles sont souvent plus rémunératrices dans les autres secteurs d'activités (pour ma part, l'écart est de 2500 francs par rapport à la moyenne des offres que l'on m'a faites). Notre choix s'effectue ici : on aime le jeu, aussi on renonce à une rémunération plus élevée.
On accepte cette règle, ayant en contrepartie l'ambiance et le milieu. Elle est pourtant discutable. Mais si en plus il nous faut renoncer à nous même, la règle du jeu est faussée.
Quant au "manque de courage" d'Ubi Free, parler de facilité ou d'hypocrisie me semble déplacé.
Tout le monde sait que s'opposer trop ouvertement à la politique d'une entreprise peut vite conduire à une vie impossible : affectation à des projets inintéressants, mise au placard, diffamations, etc..
Parler comme un théoricien de Courage de l'Opinion est puéril et réducteur.
Il n'est pas toujours possible d'affronter simplement et ouvertement les problèmes et on le sait. Il convient d'essayer, mais jouer les justiciers relève du roman. C'est à la fois inefficace, récupérable, et invivable pour celui qui le fait.
On a tous une vie, et personne ne souhaite la gâcher pour rien.
Pour pouvoir critiquer cette démarche, il faut avoir une certaine position, suffisamment confortable pour que le climat ne vous atteigne pas. On peut discuter des heures sur le cas de quelqu'un qui agit de manière contraire aux règles établies, si l'on néglige le contexte.
Enfin, plus généralement, que faire - seul - lorsque l'on confond jeune et irresponsable prêt à nier sa vie privée pour un idéal fantoche ?
Ce discours existe chez Cryo Interactive.
J'aime mon métier, j'aime le jeu vidéo, mais je n'aime pas que l'on choisisse mes chevaux de bataille pour moi.
Ce n'est pas parce que j'ai moins de 30 ans que je suis assez stupide pour croire que le jeu vidéo est une cause qui mérite sacrifice de sa vie privée. Non, c'est un goût, une sorte de hobby, d'où mon choix.
Mais la réalité existe malgré tout.
Les entreprises sont soumises à une législation, il y a un droit du travail, et l'autocratie est un petit peu périmée.
Pourquoi est-ce que je ne hurle pas cela au sein de l'entreprise ? Parce que je ne suis pas taré, tout simplement.
Parce que les bureaux des concernés sont suffisamment isolés du bruit, parce que ceux qui les entendraient ne seraient pas les bons, bien qu'ils pourraient se sentir visés. Chacun sa réalité, chacun ses armes : l'entreprise a comme équipement militaire le stage, le CDD, la non-augmentation, la pression, le climat.
Nous, nous avons les sites, et pour les plus chanceux ou débrouillards, les médias. Sinon c'est tout. Les prud'hommes, l'inspection du travail ?
En dernier recours seulement, justement parce qu'on est pas comme cela - mais attention, ça pourrait changer -.
Et aussi (je n'engage que moi) suite à un conseil qu'un jour un dirigeant d'entreprise m'a donné, alors que je craquais un peu et lui décrivais le problème (soit "Marre d'être trop gentil (i.e.: stupide)") :
"Méfie-toi de ce genre d'action : on retombe toujours sur des gens avec qui on a déjà travaillé, dans sa carrière : C'est un coup à se faire cataloguer et à n'être repris nulle part, surtout dans les milieux réduits comme le tiens."
Et comment discuter avec quelqu'un qui ne connaît comme arguments que "Ce n'est pas mon problème" ?
L'argument "Si vous n'êtes pas content vous pouvez démissionner" va dans cette même logique braquée. Je crains qu'il n'y ait confusion entre rigueur et rigidité, entre force et faible dureté. Et le principe de "démissionne si tu n'es pas content" fait totalement abstraction de la notion de travail d'équipe, d'attachement à sa profession, et j'en passe...
Quant à la possibilité de démission : de plus en plus la donnent. N'est-ce pas dommage?
Pour tenir de tels propos, il faut être coupé de certaines réalités. C'est excessivement simpliste et réducteur.
De plus, ON A BESOIN DE TRAVAIL, on a choisi celui qui nous attirait; cela se sait et on en profite.
Etre rigide à ce point ne permettra jamais de résoudre quoique ce soit.
Comme lorsque pour motiver une équipe, on traite tout le monde d'incapable. Cette remarque venant de quelqu'un ne connaissant pas les critères de compétence, elle à un résultat dévastateur sur l'ambiance et la qualité du produit. Et en ne voyant le jeu que comme un produit commercial sans qualité, et en se moquant du public, on ne peut motiver les équipes.
La démission, beaucoup l'ont déjà donnée avant cette suggestion. D'ailleurs, je pense que des démissions massives n'arrangeraient pas les dirigeants d'entreprises.
Donc, arrêtez de vous braquer comme des robots, merci.
Nous ne sommes pas idéalistes, cependant. La plupart d'entre nous ont perdu toutes leurs illusions. Les bons jeux ne font pas encore partie du passé, mais il se pourrait que cela arrive, dans ces conditions.
Quel dommage !
Pour l'instant on s'accroche, mais il serait un mauvais calcul de la part des dirigeants de compter sur une quelconque stupidité de la part des participants à la création ou du public.
Une autre chose me fait horreur : que l'on me rende complice malgré moi des insultes faites aux acheteurs de jeux.
J'entends par là que les jeux sortent parfois buggés, c'est su, mais tant pis pour les clients.
Dans n'importe quel autre domaine, cet état de fait relèverait du tribunal de commerce. Mais l'Informatique...
Pour terminer ma réponse à ce dirigeant d'Infonie, je dirais simplement qu'il conviendrait au bien être général- c'est à dire AUSSI à celui des entreprises concernées - que les dirigeants quittent un tant soit peu leur tour d'ivoire et qu'ils arrêtent cette fausse paranoïa du patron brimé.
IL Y A D'EXCELLENTS PATRONS (j'en ai eu un !). Ma définition d'un bon patron étant celle d'une personne suffisamment réaliste pour ne pas négliger les intérêts commerciaux, tout en étant suffisamment éclairée pour ne pas non plus négliger l'opinion des employés ou celle de la clientèle. Pour cette dernière il n'y a pas de recette, mais simplement du bon sens : produire, oui, mais de qualité. Et enfin, de la part d'un patron, faire semblant de jouer les copains, c'est un peu vexant : a-t-on l'air si bête lorsque l'on est jeune et que l'on travaille dans le jeu vidéo ? Par contre, jouer simplement à un de leurs produits de temps en temps serait leur certainement profitable.
Comprendre que prendre les gens pour des idiots ne paie pas, CA, C'EST UN ART DIFFICILE !


73." La gentille petite circulaire que voilà ! "
Pseudo : Faiyech, mercredi 23 décembre 1998 23:01

Depuis que j'ai découvert votre site Jeudi, j'essaye de me tenir au courant des évolutions de l'affaire, soit par vous, soit par certaines relations que j'ai gardées à Ubi.
Je viens de découvrir l'existence du feuillet censé "rassembler tous ceux qui ressentent la même chose" et qui ne sont pas d'accord avec votre action.
Cette démarche absurde m'a purement et simplement scié !
En deux mots :
1° Rassembler les "anti Ubifree"...dans quel but? Excepté mettre les autres à part?
2° "Le nombre de signatures sera communiqué en interne et en externe" :
pense-t-on vraiment que ce nombre aura une quelconque crédibilité étant donné les circonstances?!
3° Je ne pense pas que ça permettra "d'aller de l'avant" dans aucun domaine que ce soit...
4° Chaque employé a eu sous les yeux la feuille signée ou non par tous ses collègues...
Pendant qu'on y est, pourquoi ne pas avoir réuni la totalité du personnel et fait faire un vote à main levé "êtes vous pour ou contre Ubi Free (...et avez-vous envie de garder votre poste?)"
5° Bref, crédibilité du résultat nulle, avancement du schmilblick nul...
L'objectif semble donc clairement d'identifier les "dissidents". On se demande bien dans quel but...
Et puis quelqu'un parlait de l'impact négatif sur l'action Ubi : je crains qu'il ne tarde pas à se faire sentir... Ce qui me donne légèrement envie de vendre les miennes !! (oui, on peut être actionnaire et sympathisant d'Ubi Free).
(...)


74." Pétition, piège à c... "
Bibendume de G, mercredi 23 décembre 1998 22:22

(...)
Je souhaite vous faire part de ma réaction quant à la pétition qui a circulé (circule encore ?) à Ubi. La voici :
"Nous sommes de nombreux salariés du groupe à penser que le site Ubi Free n'est pas
représentatif de l'esprit général qui règne chez Ubi Soft."
C'est ainsi que débute pompeusement la pétition que certains ont osé rédiger. Certes, comme le fait remarquer un précédent témoignage, chacun est libre de prendre la parole. Mais cette pétition est choquante, et ce à plusieurs titres :
1 - Les personnes à l'origine de la pétition aurait pu pour commencer envoyer un mail à Ubi Free pour s'exprimer (à visage découvert d'ailleurs...) Ils ont pourtant l'air de savoir se servir du mail.
2- Comme le fait remarquer "Albert", la pétition doit être retournée à une proche collaboratrice d'Yves Guillemot, moyen parfait pour garantir la sincérité des signataires...
3- Mais le plus grave, est que cette pétition a été initiée par les mêmes personnes qui sont en partie responsables des griefs exposés sur le site Ubi Free. Ces personnes même qui "gravitent" autour des frères Guillemot et ont donc le plus à perdre dans une remise en question d'une grande part de la gestion farfelue des individus et des projets
à Ubi Soft. En effet, que vont-ils devenir si des gens compétents ont leur mot à dire ? Que vont-ils devenir si demain les salariés d'Ubi Soft prennent la parole et démontrent par A + B que certaines décisions prises par cette "garde rapprochée" relèvent plus de l'amateurisme (peu éclairé qui plus est) que de la gestion de projet ?
Mais rassurons nous un peu, la pétition semble peu signée et des salariés ont fait savoir qu'ils approuvaient peu le procédé.
L'affirmation "Nous sommes de nombreux salariés d'Ubi Soft..." n'est elle en fait que le dernier soubresaut d'un "quarteron de généraux en retraite" ? Il est sûr en tout cas que ces gens ont un véritable don pour appréhender un climat social. Et dire qu'ils dirigent des dizaines de personnes... Heureusement qu'ils ont le sens du devoir accompli...
Enfin, petit clin d'œil à la dernière phrase de la pétition : "C'est NOTRE société et nous pouvons tous contribuer à son amélioration."
C'est effectivement VOTRE société malheureusement ; celle que vous monopolisez et dont vous détenez bon nombre de "stocks options"...
J'aurais bien aimé que celle-ci soit aussi un peu la mienne, grand naïf que je fais !


75. " Rien de neuf sous le soleil... "
Sébastien, mercredi 23 décembre 1998 20:05

(...°
J'ai travaillé un an chez UBI Studios, comme développeur sur Rayman Jaguar en 94/95.
Après 6 mois d'enthousiasme, j'ai entamé une protestation douce contre le fonctionnement général de l'entreprise. Ayant déjà travaillé dans des structures autrement importantes et sérieuses en stage, au vu des perspectives de progression nulles, et, conforté dans mon sentiment d'être une vache à lait, je suis parti à la fin de mon CDD. Ils ne voulaient d'ailleurs pas me garder.
(...)
Maintenant, vu la taille acquise par l'entreprise Ubi, vous devriez pouvoir obtenir quelque chose, en gueulant tous haut et fort. En tant que citoyen, salarié et être humain, vous avez des droits à faire respecter.
Courage!

 


Ubi Free - Le syndicat virtuel